Technologie sans fil

Pascal Gélinas, ex-réalisateur de l’émission scientifique Découverte de Radio-Canada proposait hier soir à son conseil municipal d’accompagner les élus de Bromont dans l’adoption d’un protocole d’implantation des antennes cellulaires. Depuis 18 mois, le groupe de citoyens Vigilance Bromont dont fait partie Pascal Gélinas s’opposent à l’érection par Vidéotron d’antennes sur une église ou dans un cimetière car cela « bafouerait » selon lui la protection du patrimoine. « Avec un protocole on verrait que comme sa 4e tour à Vidéotron serait en fait la 10e tour à Bromont ça ne répond pas à un besoin des citoyens… C’est pas normal que les compagnies de télécommunication arrivent avec le rouleau compresseur puis installe des antennes partout sans qu’une municipalité ne puisse se prononcer », a déclaré M. Gélinas. Le protocole soumis à la Ville hier « permettrai à la ville de protéger son environnement, son patrimoine mais aussi la santé de ses citoyens parce que là la science est vraiment claire », a-t-il a jouté. Bien que le ministère Innovation, Sciences et Développement économique Canada régit les télécommunications, M. Gélinas affirme que « le gouvernement fédéral, il est pour ça, lui que les municipalités se dotent d’un protocole [d’implantation]… Dans notre proposition on dit que il y a une dévaluation foncière des propriétés de 20 % facilement quand on est près d’une antenne. C’est beaucoup, ça. Ensuite, il n’y a aucune couverture d’assurance pour le risque sanitaire du rayonnement des antennes… On a beaucoup travaillé là-dessus, vraiment beaucoup depuis le 5 juin dernier où vous avez déclaré, Monsieur le Maire, être en faveur d’un protocole, qu’il fallait aller de l’avant,  » mettre ça dans la machine  » comme je reprends vos mots. » Le maire, Louis Villeneuve, a remercié Pascal Gélinas d’avoir déposé cette proposition tout en réfutant son accusation selon laquelle son administration se trainerait les pattes dans ce dossier. « Je pense qu’on doit se doter d’un protocole et on va amener ça à à la commission », a conclu le maire en précisant que la municipalité doit se protéger dans ce dossier de juridiction fédérale.