Connexion-U vous réinforme sur des actions à poser pour porter plainte auprès des institutions bancaires obligeant de consentir de manière générale à leurs nouvelles politiques de confidentialité.
Nombreux d’entre vous avez dû consentir sans être libre ni éclairé aux nouvelles politiques de confidentialité chez Desjardins et chez les autres institutions bancaires. Pour vous assurer d’obtenir gain de cause à propos de la demande abusive des institutions bancaires à leur fournir vos renseignements personnels, nous vous dirigeons vers la bonne manière de faire.
Dans un premier temps, suivez les étapes plus bas de la PLAINTE GÉNÉRALE.
Dans un deuxième temps, vous pouvez faire une DEMANDE DE RETRAIT DU CONSENTEMENT.
En deuxième également, vous pouvez faire une DEMANDE D’ACCÈS à tous les renseignements que votre institutions bancaires détient déjà à votre sujet.
Pourquoi faire cette démarche pour porter plainte ?
Nous vous recommandons vivement de suivre ces étapes afin que la Commission d’accès à l’information (CAI) et le Commissariat de la protection à la vie privée du Canada (CPVP) puissent déclencher une enquête, en cas de refus des institutions bancaires d’obtempérer. Sans cette démarche, vous resterez sans recours.
Plus de gens agiront en ce sens, plus les Commissaires, chiens de garde de notre vie privée, auront du mordant.
Pourquoi poursuivre la même démarche avec tout commerçant ou entreprise publique ou privée qui abuse de votre consentement ?
L’instauration d’un écosystème bionumérique favorisera la dépendance à des algorithme qui prendront de plus en plus de décisions. Cette nouvelle manière d’établir des liens sociaux risque de conduire au profilage numérique à travers vos achats, etc. L’analyse de vos comportements sont directement liés à votre consentement à fournir vos renseignements personnels. Plus on vous en demande, plus on rend votre vie privée vulnérable.
Parce que nos élus semblent dépassés par l’instauration d’un tel système, ils font preuve d’un manque de transparence. Ils valorisent l’efficacité administrative, mais à terme elle risque de devenir un point de transfert entre l’être humain et l’Intelligence artificielle, car il est mal encadré. Ainsi nous passerons de la facilité administrative à la facilité sociale. La facilitation de nos vies par des algorithme est déjà implantée dans son usage social. Le portefeuille d’identité numérique est la dernière étape pour en officialiser la culture, avec ou sans votre consentement.. Les élus interprètent cet usage spontané comme un consentement tacite pour l’exploitation de vos renseignements personnels. C’est ce qui donnera naissance à une société de profilage dont les gouvernements pourront bénéficier pour policer l’état grâce aux algorithmes. Les élus n’auront plus besoin de prendre toutes les décisions et laisseront le soin aux algorithme de décider du sort des citoyens.
Nous vous recommandons de porter plainte dorénavant, non seulement auprès de vos banques (si ce n’est déjà fait), mais à chaque fois que vous estimez devoir consentir à une demande de renseignements personnelles injustifiée. L’objectif est d’envoyer un signal clair aux gouvernements québécois et canadien, que vous ne désire pas cette société de gouvernance numérique.
La procédure est la même que pour celle des plaintes faites aux institutions bancaires. Vous pouvez également envoyer vos plaintes à la Commission d’accès à l’information de manière informelle.
Suivez les procédures dans les tableaux ci-bas.
Dans quelle circonstance vous avez le droit de refuser de donner des renseignements ?
Nous vous suggérons fortement de consulter les informations détaillées offertes par la Commission d’accès à l’information pour savoir à quels instances vous pouvez refuser de fournir par exemple votre Numéro d’assurance sociale ou d’assurance maladie, etc.